patrimoine et tourisme


Découvrez les richesses patrimoniales de Moncaut

 

Le territoire de Moncaut possède un riche petit patrimoine rural. La commune peut compter sur l'action de l'association locale « Pierres d’hier et d’aujourd’hui » pour préserver ces lieux d'histoire qui participent à la construction de l'identité des paysages ruraux et témoignent des modes de vie, des savoirs-faire et des croyances du passé.  

 

 

Sa faïence…

La faïencerie a constitué un des fleurons de l'activité économique du village aux XVIIIe et XIXe siècles. Il existe trois ateliers en 1790 :

  • celui du lieu-dit "Bouhebent" (qui signifie "vent qui souffle") à côté de l'église,
  • celui de François Lhérisson dans le hameau des "Clapets", à proximité des Nouveaux Crubelets,
  • celui de Pierre Besse sur la route de Laplume.

Fabriquée en série, la faïence de Moncaut était réservée à une clientèle aisée, essentiellement bourgeoise, destinée à l'usage quotidien. Ses décors originaux s'inspiraient de la Commedia dell’arte, de scènes de la vie paysanne ou de la mode de l'époque, figurant un bouquet de rose, des personnages naïfs, des Chinois... Faïence de grande feu, c'est-à-dire d'une seule cuisson à 900 degrés pour fixer l'émail stannifère et le décor, elle possède des couleurs pouvant supportées ces hautes températures : bleu manganèse, jaune, vert...

 

La fragilité de la faïence de Moncaut rendait difficile sa conservation si bien qu'elle est aujourd'hui très rare.

 

Des plaques de rue en faïence fabriquées à partir de l'argile du village par une potière de Cancon, Josette Garcia, selon les méthodes anciennes, ont été posées en 2008 à l'initiative de l'association locale "Pierres d'hier et d'aujourd'hui". Des copies de faïences façon Moncaut sont aujourd'hui exposées dans la salle d'accueil de la mairie. Seuls les musées des beaux arts d'Agen et d'arts décoratifs de Bordeaux conservent une riche collection.

 

 

Ses églises...

Le village possède deux églises :

  • celle de Saint-Pardoux (dont l'origine remonte au XIIe siècle) dans le bourg, à laquelle était adossée un château qui a été détruit à partir de 1853 (dont il ne subsiste plus qu'un pan de mur). Elle est formée d'une nef en vaisseau unique, d'un transept vouté en berceau brisé et d'une abside voutée en cul de four.
  • celle de Saint-Étienne se trouve au sud-ouest du village, dans le hameau de Fontarède. Elle a été classée, avec le cimetière, site pittoresque de Lot-et-Garonne en mai 1951 et inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en novembre 1958.
  • Les archives mentionnent l'existence de trois autres édifices, aujourd'hui disparus : le cartulaire d'Agen fait état d'une église dédiée à Saint-André à Testemale ; la carte de Cassini figure une église à Saint-Germain ; des fouilles archéologiques ont mis au jour les fondations d'une abside à Lagarosse.   

 

Ses lavoirs…

Moncaut compte trois lavoirs :

  • le premier se situe en contrebas du bourg, à Fonbilan, restauré à l'initiative de l’association « Pierres d’hier et d’aujourd’hui »,
  • le deuxième à Lasdoux, au bord du Petit Auvignon et de la route départementale 137 qui mène au Nomdieu. Sa charpente a été refaite en 1895. 
  • le troisième à Lapiche, sur un site privé.

 

Ses autres sites

D'autres édifices, souvent privés mais visibles depuis la route, méritent le coup d'oeil :

  • un pont roman du XIIIe siècle située sur l'ancienne route de Condom qui enjambe le Petit Auvignon, à proximité du Moulin neuf construit en 1504, à la limite des communes de Moncaut et du Saumont, récemment restauré à l'initiative de l'association "Pierres d'hier et d'aujourd'hui", avec le soutien financier du Conseil général de Lot-et-Garonne, de la Fondation du patrimoine, des mairies de Moncaut et du Saumont.
  • des moulins à vent : le premier se situe à côté du château d'eau, le second aux Vieux Crubelets. Construit au XVIIIe siècle, ce dernier est contemporain de ceux de Montagnac-sur-l'Auvignon et a été transformé en pigeonnier. 
  • les ruines du moulin de Lasdoux
  • des pigeonniers : celui de Roqué, de forme cylindrique, est le plus ancien et le plus pittoresque, 
  • des croix de chemin : dans le bourg (une croix en métal érigée en 1858 qui représente des instruments de la Passion), à Fontarède (une croix en calcaire aux angles chanfreinés), au Touyre (une croix en calcaire aux angles chanfreinés qui date de 1838).

  

Découvrez plus d'informations sur le site de l'office de tourisme de l'Albret en cliquant ici

 

Tourisme

 

Découvrez le patrimoine moncautois autrement, en randonnée, à vélo ou vu du ciel

 

Pour plus d'informations en cliquant ici

 


La faïence de Moncaut

Avis de recherche

 

Une réunion s'est déroulée à Laplume le 15 septembre 2018, à l'initiative de l'association moncautoise "Pierres d'hier et d'Aujourd'hui", de l'Association pour la conservation du patrimoine public de Laplume ainsi que de Francis Sohier, conseiller municipal d'Auvillar, pour présenter un projet d'exposition sur les faïences de Laplume et de Moncaut qui devrait se tenir à l'abbaye de Belleperche en 2020 (dont le conservateur est Jean-Michel Garric), sous la responsabilité scientifique de Jean Darrouy.

 

Plus de 200 objets ont d'ores et déjà été retenus. Pour étoffer cette exposition, un appel est lancé aux propriétaires de faïences ou de poteries qui pourront ainsi bénéficier d'une expertise gratuite et, s'ils le souhaitent, enrichir anonymement et dans toutes les conditions de sécurité, l’exposition par le prêt de leurs pièces.

 

Contact : Jean Darrouy

mobile : 06.20.51.19.44 –

courriel : jhy37@free.fr


L'église de Fontarède

L’église Saint-Étienne de Fontarède constitue l’un des plus beaux témoignages de l’art roman en Agenais. Elle se situe dans un hameau de la commune de Moncaut et porte l’influence architecturale des prieurés de Layrac et de Moirax et plus généralement de l’architecture clunisienne. Elle tire d’ailleurs son origine d’un abbé de Moissac de la seconde moitié du XIe siècle, Hunald (ou Hunaud de Gavarret), fondateur également dans la région du prieuré de Layrac et de l'église Saint-Pierre de Cazaux à Laplume.

 

L’édifice est constitué de deux parties :

  • une simple nef voûtée en berceau brisé flanquée de contreforts peu épais,
  • un chœur à chevet plat plus récent voûté en croisée d’ogives, auquel s’adosse sur la façade nord une tour semi-circulaire servant de clocher.

Formée de trois arcatures en aveugle, la  façade ouest possède une riche décoration, en particulier un remarquable portail en plein cintre mouluré, avec trois bandeaux reposant sur des piliers carrés et des colonnes rondes aux chapiteaux ornés d’oiseaux et d’animaux fantastiques, surmonté d’un christ bénissant dans le tympan. 

Le lavoir de Lasdoux